vendredi 31 octobre 2008

Zélus vendus, Zélus pendus!!! 21-08-2008

Quel plaisir que de se retrouver de nouveau au pied de nos chères aiguilles d'Ansabère. Cette fois-ci en compagnie de Martin, Julien (de Montpelier) et Florent, nous partons gentiment vers la cabane avec pour objectif le Spigolo de la petite aiguille pour Flo et Julien et « Zélu vendus, Zélus pendus » pour Martin et moi.

Il fait grand beau et il est déjà tard (on est avec Martin…) mais comme dit Martin : « Oh ! Mais ça va vite les voies, c’est pas très long, c’est que 200 mètres… ».
Je ne m’attarderai cependant pas sur la journée de Julien et Flo (voir article précédent sur notre cher Zizou…).



Pour nous, tout va bien et on fait toute la première partie dans la face Sud en corde tendue (jusqu’ au pied de l’écaille de Zélu).
Au dessus, une cheminée qui a l’ air bien lisse et étroite. J’y vais et constate malheureusement quelle est vraiment lisse. Vue ma forme olympique de la journée, je redescends sans vraiment essayer. Martin, après quelques contorsion, se faufile jusqu’au relais (6a+).

Je pars dans la 2ème longueur très décidé. Je m’élève dans la paroi de manière lente et délicate car l’équipement du début de la longueur n’inspire pas au vol (pitons qui bougent et pas moyen de renforcer…). En fin de longueur, j’arrive au premier spit. La sortie n’est pas loin : il reste une petit mur puis un rétablissement sur une marche. Après un pas bien dur au dessus du spit, je suis confronté à un problème : Soit je fais le pas pour atteindre la marche un mètre au dessus, soit je passe en artif sur un plomb que j’ai devant le nez. Avec les pieds en adhérence (et bien au dessus du point…) et les mains sur une pauvre réglette, il faut agir vite ! J’essai de monter en libre mais après deux essais (du type j’ai rien dans les mains et je monte les pieds à donf en adhérence…) je dois admettre mon manque d’attributs sexuels et met une dégaine dans le plomb. Je le teste. Il tient. Youpi (je suis heureux…). Je cherche une sangle pour mettre une pédale et VLAN ! C’est la déflagration… Je m’arrête un peu plus bas (5 mètres au dessus du relais) comme un con avec ma dégaine dans la main…
Je remonte pour tenter en libre mais je suis trop fatigué et n’ose pas vraiment m’engager (nouvelle déflagration…).
Heureusement, je suis avec JOKER Martin.
Il y va et passe magistralement (après un quart d’heure à serrer les réglettes).
Bravo Martin !! Il installe le relais car il manque les plaquettes (merci Christian d’avoir laissé une vis car nous n’avions que de écrous [pour des goujons]) et ajoute un piton (pourri).





La longueur suivante est celle avec le pendule et l’artif. Martin se perd et est obligé d’engager pour traverser à gauche. Le caillou est magnifique et l’escalade très dure et engagée. En second, je fais en libre l’artif (6c/7a, on a laissé les pitons en place) mais pas le pendule. Pour ne pas trop pleurer dans cette longueur, traverser à gauche au niveau du piton sur une vague rampe qui permet de contourner un éperon.
La dernière longueur est courte et nous la libérons (6c/7a).

Belle journée et bravo aux ouvreurs….



Topo très prochainement

Aucun commentaire: