La jordanie
Quelle surprise à l’aurore du premier jour d’être réveillé, sous une tante bédouine dans le petit village de Rum, par l’écho des chants du Muezzin: “Allah aq baaaar”.
Cette musique, cinq fois par jour, rebondit sur les immenses tours de gré et s’engouffre dans les étroits canyons sculptés par l’érosion du vent. Les formes étranges qu’on y trouve, des taffonis comme roussis par le soleil, dissimulent souvent de mystérieux chemins escarpés. Ce sont les routes bédouines qui conduisent au sommet du Djebel-Rum, du Nassrani et des autres montagnes gardiennes du désert d’Arabie.
Grimper dans le Wadi-Rum, c’est se lancer dans de superbes fissures, c’est jongler avec les lunules, c’est se balader sur une autre planète et dominer ses émotions pour résister au vide, au vertige, vertige des espaces immenses et insondables.
Au nord, sur la route de la soie, Petra, cité des Nabatéens, est la capitale d’une ancienne civilisation disparue. Elle verra naître dans ce proche orient berceau de nos civilisations modernes, les grandes religions monothéistes.
Au sud, le dernier rempart avec le continent africain, la mer rouge. Mer rouge pourtant d’un bleu magnifique avec sa barrière de corail et ses poissons multicolores.
Cà faisait longtemps que j’entendais parler de la Jordanie; les copains en parlaient, mon père en parlait. Ils évoquaient ce petit pays avec émerveillement.
Ils avaient raison.
julien laurent
1 commentaire:
De nouveaux paysages fabuleux, des visages lumineux...encore un magnifique roc trip avec des super potes... que des bons souvenirs. Joli texte Juju...
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