Une fois de plus, je me retrouve avec Florent sur le chemin qui mène au pied de l’arène glaciaire. Il est tôt, trop tôt, car partis a 4h30 de Pau pour être les premiers dans la voie, nous nous retrouvons a attendre le lever du jour comme deux cons. Il n’y aura aucune autre cordée aujourd’hui dans Crac 40, une dans Thanatos de gauche, et de nombreuses dans les voies sur la gauche du cirque. La cordée Dulac-Labourie s’élance. Première longueur a mach12 pour éviter de trainer sous les énormes épées au dessus du toit…
La deuxième longueur est pour moi. Il faut se réveiller et vite. Pendant tout le début, j’ai peur en voyant le passage qui m’attend au dessus. Un petit toit et du très raide sur 10-12 mètres. Après une seconde d’hésitation, j’y vais. C’est raide et mieux vaut crocheter les énormes trous pour éviter de solliciter la glace un peu fine au début… et il faut grimper un petit moment pour attendre de la glace plus épaisse où je peux visser ma première broche. La fin de la longueur est encore raide (85 à 90°) et c’est avec les avant-bras comme des autobus que je parviens au relais.
Florent me rejoint et gravit la longueur d’artif au dessus. Quelle ambiance dans ce toit! Dément! Ensuite une longueur de glace juste au dessus du toit, plein gaz, nous permet de rejoindre la fin de la voie qui prend des allures de goulotte. Nous descendons (ne pas trainer pour le dernier rappel, les épées sont toujours là…) et nous échappons du pied de la voie.
Il est 14h30 et nous rangeons le matos en admirant la superbe ligne que nous venons de gravir et en rêvant d’autres projets. La cordée Dulac-Labourie est prête pour de nouvelles aventures verticales...Gavarnie, nous reviendrons.
La deuxième longueur est pour moi. Il faut se réveiller et vite. Pendant tout le début, j’ai peur en voyant le passage qui m’attend au dessus. Un petit toit et du très raide sur 10-12 mètres. Après une seconde d’hésitation, j’y vais. C’est raide et mieux vaut crocheter les énormes trous pour éviter de solliciter la glace un peu fine au début… et il faut grimper un petit moment pour attendre de la glace plus épaisse où je peux visser ma première broche. La fin de la longueur est encore raide (85 à 90°) et c’est avec les avant-bras comme des autobus que je parviens au relais.
Florent me rejoint et gravit la longueur d’artif au dessus. Quelle ambiance dans ce toit! Dément! Ensuite une longueur de glace juste au dessus du toit, plein gaz, nous permet de rejoindre la fin de la voie qui prend des allures de goulotte. Nous descendons (ne pas trainer pour le dernier rappel, les épées sont toujours là…) et nous échappons du pied de la voie.
Il est 14h30 et nous rangeons le matos en admirant la superbe ligne que nous venons de gravir et en rêvant d’autres projets. La cordée Dulac-Labourie est prête pour de nouvelles aventures verticales...Gavarnie, nous reviendrons.
1 commentaire:
Bien joué. Il ne vous reste plus que "la grande cascade" maintenant...
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