A gauche "Pelle à gateaux" (A3/6B) à droite "Tractopelle"(A2+/6A)
Pour la petite histoire, Mr Brau Mouret, c'est un peu Mr Artif au quié ( et surement ailleurs ). Toutes les voies de A1 à A5, c'est lui... Et ce qui est encore plus fou, c'est la fréquence à laquelle il a pu ouvrir certains itinéraires. ("pelle a gateau" les 2 et 3nov 1994, "tractopelle" les 8 et 9 nov de la même année...)
1 ere longueur... c'est long mais c'est beau !
Mes histoires d'artif au quié ont quant à moi débuté il y a quelques années. Apres mon 1er stage à vilanova, nous sommes partis la fleur au fusil, ou plutôt au marteau, direction Pelle à gateau, version light, à la journée...
Bref but, et vu qu'on est un peu sourd d'oreille, re-but quelques jours plus tard dans Tractopelle . Hummmm.... bonne correction, histoire de revenir vers des itinéraires un peu plus cool, genre "Tichou d'rhum" (oue, j'en profite pour faire ma petite session "venez tous grimper en Ariege, c'est trop bien l'Ariege, vive l'Ariege").
C'est pas tout, mais un but, ca laisse toujours un petit arrière goût amer, et puis de toujours passer au pied de ces parois... Ben ca donne envie de s'y relancer ! C'est chose faite cet hiver, en compagnie de Lionel. En 2 jours, nous faisons la 1ere répétition de Pelle à gateau, tout se passe plutôt bien, avec un horaire plus que correct, et pas trop de frayeurs !
Depuis, ben il restait "tractopelle", un peu moins dure, mais avec plus d'artif... Deux répétitions en date, celle de Jérome Thinière, Fred Talieu et David Marret, à la (longue) journée... puis plus récemment, celle de Romain Wagner et Romain Cabessut. ( voir vidéo sur Tvmountain).
Faute de compagnon de cordée ( ARTIF/ETE/ARIEGE ca a du mal à passer apparament : )),je me décide pour partir seul. Donc vendredi, apres avoir fini mon rapport de stage à l'arrache la plus totale, je file vers les pyrénées, la twingo a du mal à suivre le rythme...
Un premier petit portage juste avant la nuit, histoire de se mettre en jambes puis dodo.
Le lendemain, départ 5h30, toujours bien chargé, négociation presque habituelle avec les sangliers, petite session tacquet dans les dalles à 4 pattes, et enfin, une petite longueur en 3+, version, prise touchée, prise arrachée. Et voila, on peut enfin commencer les choses sérieuses !
Pour la 1ere longueur, c'est un peu le marathon de l'artif, 55m à taper comme un sourd sur des pitons et autres joujous. La suite est plus technique, petites montées en perspective... avec trous forés, et trous trop gros ( ou les coins de bois ressemblent plus à des curedents qu'autre chose...)
Rajouter à cela un petit passage de 6A et un débile qu'a pas bien relu son manuel "comment s'auto assurer", et c'est le taquet assuré, la corde dans les dents, une main à plat, et l'autre en train de chercher déséspérement comment débloquer ce p.... de grigri...
Une petite particularité de Mr Brau Mouret,c'est qu' il aime bien forer ses trous dans des endroits discrets... et ca se transforme rapidement en partie de cache cache, ou faute de patience en grandes montées d'adrénaline sur des crochets foireux 10cm à coté du trou tant attendu...
"Détendez vous, ca va bien se passer", c'est ça oue...
Finalement, j'arrive à me hisser tant bien que mal en haut du 3ème relais, c'est à dire à la fin des difficultés... Ce soir, c'est "old school", avec juste un petit hamac, et un sandwich... Histoire de mettre un peu l'ambiance, l'orage se pointe, j'ai donc droit au spectacle "son et lumière ( et douche froide)". Bref que du bonheur !Le lendemain, le ciel bleu est bien la, mais des nuages gris m'empêchent de le voir. Je me presse. Malgré les conseils de Rémi ( vive l'assistance téléphonique), je suis toujours en panique totale avec mon grigri. Finalement, tout se négocie plutôt bien, et avec quelques petits pas d'artif, j'arrive au dernier relais, lessivé mais content !
Préparation du bivouac ****
Et voila, une belle petite aventure qui se termine ( enfin dans la version intégrale du film, il y a aussi la partie "descente galère dans les buis avec 40kg sur le dos", mais ca a été censuré ici...)J'en garde un bon souvenir, bien que les conversations avec un marteau soient plus limitées qu'avec un compagnon de cordée. C'était une expérience enrichissante et interessante quant à mon avenir professionnel (merde , ca c'était la conclusion du rapport de stage...)
Plus sérieusement, c'était une belle petite virée, loin des foules pour une escalade monstre classe, dans une paroi qui ne l'est pas moins !
1 commentaire:
Super, super, ça nous donne envie de faire de l'artif, bling, bling, bling... et encore... bling, bling blin, et comme ça trois jours, c'est des conneries tout ça, un bon 7b, Ao, et ca va beaucoup plus vite, nous au moins on laisse les pitons, espèce de radin.
Bravo quand mêmme, chapeau bas.
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